Dare to invite, Openspace Agility
Je profite d’une session hier autour de openspace agility et de la venue de Dan Mezick la semaine prochaine pour remettre des slides que j’avais réalisé pour NCrafts 2016, ne les trouvant jamais quand je les cherche. En anglais, sur la conduite du changement, l’engagement et openspace agility. Enfin, la vidéo de la session. Merci ncrafts.
Wake up rh : HR fluency
Je vous ai déjà pas mal parlé de agile fluency, dans le monde agile un modèle qui ne dicte pas comment agir mais qui clarifie les idées. Dans mon accompagnement il m’aide à rappeler plusieurs points essentiels. Bénéfices / investissements. Pour tout bénéfice il faut généralement un investissement. Les gens recherchent généralement un bénéfices, sans vouloir investir ou sans lâcher par ailleurs quelque chose. C’est bien de rappeler qu’il faut un investissement.
Pourquoi faut-il se méfier de SAFe
Franchement ma vie serait beaucoup plus simple si j’étais un supporter de SAFe. J’aurais toujours des réponses prédéfinies aux questions de mes clients, dans toutes les situations, dans tous les cas de figure, je demanderais probablement plus d’argent sans avoir à expliquer pourquoi puisque j’ai toutes les réponses, j’aurais encore plus de demandes, tout le monde se sentirai en sécurité avec toutes ces réponses, je ne pousserais personne hors de sa zone de confort, je ferais preuve d’une fausse rigueur qui en jetterai, je n’aurais ni doute, ni introspection concernant mon accompagnement, je pourrais débrancher mon cerveau dès la fin de la journée, et même pendant, j’aurais du feedback constamment sur la bonne application du framework (mais pas concernant de la création de valeur ou de la réelle évolution de l’organisation). Bref le beurre et l’argent du beurre avec en sus le repos de l’esprit. Quand à savoir si cela ferait sens pour moi et pour l’organisation, cela ne serait pas mes oignons. SAFe s’occupe de tout. C’est simple, SAFe a réponse à tout. Et c’est bien ça le problème. SAFe nie la raison même d’être de l’agilité : évoluer dans un monde complexe.
Agilité à grande échelle : synchronisation
Depuis plusieurs années l’agilité – ou une certaine agilité – a gagné l’entreprise à grande échelle. Son succès l’a poussé à s’interroger sur comment répondre au delà de l’équipe. D’abord l’équipe Car l’équipe est le composant essentiel d’une organisation agile. C’est l’ensemble des équipes qui composent l’organisation. On peut les regrouper par niveaux intermédiaires (produit, programme, etc.). Quand on parle d’agile à l’échelle c’est pour évoquer cette dynamique multi-équipes. On a recherché dans une équipe agile : autonomie et implication sur un périmètre. On a donc revu nos périmètres de façon “verticale”, avec des équipes pluridisciplinaires. L’intérêt étant non seulement d’impliquer en contrôlant son outil de travail de bout en bout, une réelle autonomie, mais aussi de délivrer des choses finies (toujours de bout en bout), et ainsi de bénéficier d’un engagement et d’un retour rapide sur investissement. Tout cela a inversé la structure classique des années précédentes en cassant les silos “horizontaux”.
Être engagé ? (partie 2)
Quand Dan Mezick m’a parlé de ces idées sur l’engagement inspirées par le monde des joueurs de jeux vidéos, courant 2013, il enchaînait souvent en citant aussi des enseignements de Tony Hsieh le leader de Zappos (quand Zappos était symbole de réussite). Ces quatre autres éléments que je vais vous donner faisaient complément, renforçaient les précédents points (être engagé - partie 1). C’est avec les années que j’ai vraiment compris que cette seconde liste équilibrait autant la première : garde-fou, résonance.
Être engagé ? (partie 1)
Un peu partout fleurissent les invocations : soyez heureux, soyez motivés, soyez impliqués, soyez responsables, être heureux, happiness chef blabla. Mais cela ne se décrète pas. Concernant l’engagement, concernant l’implication, ce n’est pas une injonction à laquelle on peut répondre. Vous ne pourrez pas décider de rendre telle ou telle personne motivée. Mais vous pouvez créer un cadre, un contexte, qui permettent à ces personnes d’être motivées, impliquées. On voit régulièrement revenir ce message : une très petite part des employés dans le monde se sentent impliqués.
Estimation visuelle
J’ai l’impression de revenir sur un sujet largement débattu par ailleurs, mais ne trouvant pas chaussure à mon pied sur les différents articles en ligne, je décide de rapidement revenir sur cette question de la cotation, de l’estimation, rapide et visuelle. Au détour d’une de mes interventions, lors de ce qu’appelle désormais le milieu agile un “PI Planning”, j’observe une nouvelle fois un écueil souvent répété : on prend plus de temps à pinailler sur des estimations que de se poser les vraies questions sur ce que l’on doit fabriquer, que de faire du storytelling pour mieux faire comprendre et comprendre son besoin.