Immatérialité

Le nouveau défi c’est l’immatérialité. L’immatérialité de la valeur, l’immatérialité des espaces, et presque – pourrait-on dire – l’immatérialité des matériaux. On a bien compris déjà avec l’arrivée peut-être du télégraphe au XIXème siècle (lire le passionnant “The Information” de James Gleick), qui a fait si peur aux journalistes en transformant le monde, en éliminant les distances, que la valeur n’était plus physique, mais savoir, information. La vitesse de transmission, les moyens, ont radicalement changés depuis les dernières années, et ce changement ne fait que s’accentuer, frénétiquement.

Invitation

Je dis souvent que le meilleur moyen de responsabiliser, d’impliquer c’est un objectif clair, des règles claires, du feedback et de l’invitation, un sentiment de contrôle, de progrès, d’appartenance et d’agir pour quelque chose qui nous dépasse (relire : modernité,agilité, engagé). Comment rendre opérationnel ces préconisations : clarifier ? Expliquer ? La grand majorité du temps pour un leader, pour un manager, pour un mentor, se passe à expliquer, à expliciter, à questionner.

Olaf, Lean Kanban Fr 2015, Scrum Gathering Prague 2015

J’ai croisé Olaf à XP 2011 Madrid. C’est aussi là que j’ai croisé Mike pour la première fois. C’est là que les discussions pour le premier ALE eurent lieu. C’était une conférence fondatrice en fait. Olaf, c’était un grand allemand toujours le sourire aux lèvres. Avec une sorte d’ambiance baroudeur, et de temps en temps des regards surpris. Enfin bizarrement une grande veste à la Clint Eastwood dans “Unforgiven” (là c’est peut-être ma mémoire qui me fait défaut et que la veste il ne l’a que depuis plus récemment).

Etendre les possibles

Mais pourquoi donc chacun s’échine, dans les entreprises modernes, à vouloir libérer les personnes, à vouloir impliquer, à supporter, aider, plutôt que dominer, contrôler ou autre façon coercitive de mener ses équipes ? La réponse est assez simple, le micro-management, le management à la tâche, sans vision, sans implication, sans responsabilisation porte peu de fruits, et ne convient qu’aux entreprises médiocres. Médiocres ? Celles qui le sont, et celles qui dominent leur marché par le biais d’un monopole ou d’une position dominante, ou privilégiée, et qui n’ont pas nécessité à se repenser.

Darefest 2015

Fin d’un mois intensif de conférences auxquelles je vais donner de l’écho ici. D’abord un petit article sur DareFest (Anvers) 2015, puis en viendra un sur Lean Kanban Fr 2015, enfin le Scrum Gathering 2015 de Prague. Sur la présentation de la conférence DareFest il est indiqué : “pour les fauteurs de troubles et pour ceux qui osent”, ainsi quand j’ai répondu à Maarten, je me suis senti assez à l’aise dans le rôle.

Préface Scrum 4ème édition

Dans deux jours sort la nouvelle édition de “Scrum” de Claude Aubry. Édition pour laquelle Claude m’a fait l’honneur de me demander une préface. Probablement trop de photos compromettantes réalisées lors des “raid agile”. Comme l’avant-propos le confirme, Scrum et l’Agile plus globalement ne cessent d’évoluer. Et comme je le dis dans la préface, Claude est un explorateur. Ce n’est pas donc une nouvelle édition pour une nouvelle édition, mais bien le journal de la mutation constante de nos pratiques.

Trois apprentissages clefs d'une approche agile

Je comptais vous proposer une toute petite adaptation à la user story mapping de Jeff Patton. Je vais le faire, mais en écrivant je me suis retrouvé à mettre en évidence trois apprentissages clefs des trois populations les plus fréquentes d’une transformation agile dans mon environnement. Et je pense désormais que ce retour d’information, ce feedback, a plus de valeur que la petite adaptation que je réalise autour de la user story mapping de Jeff Patton, mais dont je vous parlerais quand même.

Paradoxes des transformations agiles

Toute l’émergence agile joue sur un paradoxe toujours difficile à maîtriser. Celui-ci se décline d’un côté sur le besoin d’alimenter l’émergence d’une réponse contextuelle, et de l’autre d’apprendre par une pratique respectueuse. Malheureusement très souvent sous couvert d’une adaptation au contexte on est irrespectueux de la pratique, et bien souvent cette adaptation au contexte cache la résurgence de nos habitudes plutôt qu’un vrai changement, qu’une véritable adaptation. Système complexe émergent Les gens et les compagnies ont raison : chaque Agile aura sa personnalité, sa propre définition, selon quand et où il est implémenté.

Pecha Kucha ale2015

Un pecha kucha c’est 20 slides de 20 secondes, donc 6'40" pour exprimer quelque chose. C’est ce que m’a proposé de réaliser le comité d’organisation de #ALE15, à Sofia en Bulgarie. ALE c’est juste l’une, si ce n’est ma conférence favorite. Le challenge ici était naturellement de commencer à faire des conférences en anglais (j’ai aussi organisé l’openspace avec Alexis Monville, toujours impeccable, mais je vous en parlerai dans un autre article).

Mouvement agile

Comme souvent c’est une conversation, et un sujet qui se répète, qui me pousse à consolider ce petit article dont le thème se veut la présentation des mouvements, méthodes, approches agiles dont on entend parler. C’est un article qui s’adresse plus au néophyte qu’à l’expert, et qui n’a absolument pas velléité à être précis, mais plutôt à donner un sens dans les grandes mailles à ces diverses appellations de l’agilité. Car soyons clair, de tous ces mouvements, du design thinking au kanban, c’est bien la même sensibilité, la même approche derrière.