Séminaire Leadership avec Olaf Lewitz
Lundi 8 et mardi 9 juillet 2019 nous organisons avec Olaf Lewitz deux journées de séminaire sur le leadership, avec comme cadre l’académie trust temenos que Olaf mène depuis quelques années. Je croise Olaf depuis 2011 au travers de conférences, de séminaires, de visites entre amis. Nous nous apprécions mutuellement. J’ai pu faciliter à ses côtés faciliter l’Open Space du Scrum Gathering de Prague en 2015 par exemple (600 personnes !). Je suis sûr aujourd’hui qu’il a beaucoup à amener à nos managers, nos products managers, nos coachs. Et j’espère qu’à nous deux nous saurons proposer une forte valeur à nos participants.
Pyramide de Dilts et harmonisation de l'organisation
Précédemment et autour de Kanban je vous parlais de culture d’entreprise, d’organisation, et le besoin de s’adapter à celle-ci pour accompagner l’organisation. J’aimerais compléter cette lecture en adjoignant le besoin que cette culture soit alignée, en harmonie, “à tous les niveaux”. Pour cela et dans mes réflexions en cours chez beNext, je souhaite vous parler de la pyramide de Dilts (que Dilts puise chez Bateson). Dans cette lecture de la pyramide de Dilts je me permets des libertés, j’adapte, je m’approprie, c’est ma façon d’être plus cohérent avec le monde qui m’entoure1. Voici donc ma façon d’en parler, de l’utiliser. La pyramide de Dilts a pour objectif d’harmoniser, d’aligner l’organisation, pour qu’elle puisse avancer, respirer, s’épanouir, s’étendre potentiellement. Aligner ? Harmoniser ? C’est-à-dire qu’il existe un lien, une cohérence, entre pourquoi l’organisation existe, qui elle est, en quoi elle croit, ce qu’elle met en œuvre, etc. Chacun de ses niveaux nourrit le niveau d’en dessous.
Dojo agile à l'échelle
Lundi dernier, comme tous les lundis, il y a un dojo au vaisseau. Le vaisseau c’est les bureaux chez beNext. Le dojo c’est le lieu où l’on étudie. Tous les lundis on propose aux équipes sur place 1h sur un sujet porté par quelqu’un qui s’y connaît (sur le sujet justement). Lundi dernier donc c’était un dojo sur “agile à l’échelle” parce que l’on nous interroge souvent (malheureusement) sur SAFe. Vous imaginez bien que je me suis proposé.
Temporalité du management
Quand on s’interroge comme souvent actuellement sur la posture managériale à avoir de nos jours, sur le fait de donner du sens et un cadre, en lieu et place d’un management command & control, il est important de saisir que la temporalité de ce management change aussi. Je veux dire par là qu’un management command & control est un management de cause à effet, je te demande cela, tu fais cela, bien ou mal, mais la relation est direct et le temps est court, ou du moins on comprend le temps que cela va prendre. Quand on pose un cadre et que l’on donne du sens, pour faire émerger les choses, ou pour laisser les équipes s’auto-organiser, on entre dans un système, un système adaptatif complexe. Il n’y a plus vraiment de causalité directe. Il s’agit de deux temporalités très différentes.
Fabriquer son job
Question lancinante parmi les personnes qui m’entourent, notamment les plus jeunes : comment fait-on pour trouver le job, le projet, la mission, le produit, l’environnement, etc., idéal. Celui que l’on va kiffer, aimer, dont on sera fier, pour lequel on se lèvera le matin ? Comment le trouver ? Le dénicher ? En fait la réponse est probablement comment le fabriquer ! Comment le concevoir ! Quand je croise les benexters (les personnes de beNext), cette question est récurrente. Je les interroge, quel serait le job idéal à leurs yeux ? Et qu’est-ce qui aujourd’hui les empêche de l’obtenir ? Si ils n’avaient aucune contrainte, qu’est ce qu’ils changeraient aujourd’hui ? Je parle principalement à des product owners, des scrummasters, des graines de coach, des coachs, des développeurs, des rh, des bizdev. Je ne sais pas si mon point de vue peut aider dans d’autres environnements, mais je sais que dans le leur cela doit être le cas, je me suis appliqué ces principes depuis longtemps, et j’entends dire que j’ai “fabriqué mon job”.
Expérimenter
Expérimenter est une chose importante de nos jours. C’est presque comme une sagesse. Une façon de bien savoir aborder le monde qui nous entoure. Expérimenter fait gagner du temps. Si on est prêt à expérimenter, à faire des expérimentations, il n’est plus nécessaire d’avoir réponse à tout avant de commencer. Faire des expérimentations libère de la tyrannie de la perfection. Si l’on expérimente, l’on essaye, il est inutile d’avoir des réponses par avance. Fini les débats sans fin, fini le temps passé à convaincre tout le monde que c’est la bonne solution, fini le temps à s’interroger sur tout ce qui pourrait arriver. On gagne un temps précieux. La condition c’est que l’expérimentation est courte, bornée dans le temps. Deux mois ? Deux semaines ? Deux jours ?
School of product ownership 2019
Journal de bord du 18 janvier 2019, dans les textes de Harrison Owen sur le forum ouvert (openspace) il utilise cette maxime que je juge très vraie : Without passion, nobody is interested. Without responsibility, nothing will get done. Sans passion, personne n’est intéressé. Sans responsabilité, rien n’avance. Une des façons pour moi de vivre cela est de croire en quelque chose et de prendre la responsabilité de le faire avancer. Chez beNext la conférence “school of product ownership” est une façon de réaliser cela.