Du vide
Hier à l’occasion d’un “becom agile” (tous les deux mois, un évènement avec toutes la communauté agile de benext), tout le monde y est allé de son “lightning talk”. Voici le mien.
Bonjour, ravi d’être là, merci de m’accueillir.
Bonjour bande de (silence)(les gens murmurent “bâtards”, “bienveillants”, “benexters”)…
Tiens c’est intéressant ce que vous dîtes pour remplir ce vide dont je souhaite vous parler.
Ce vide que vous avez rempli. Ce vide il est important dans votre pratique journalière de l’accompagnement.
Ne confondez pas ce vide avec le bourdonnement du silence du complaisant ou du pleutre, ni avec le ronronnement du discours creux. Ne le confondez pas avec le désert du je-m’en-foutisme, du fainéant, ou avec l’absence de l’incompétent.
Ce n’est pas non plus le rythme qui change lors de la découverte du coaching. Celui, très surprenant, de l’absence de cause à effet.
Je vous parle de ce vide dont la nature a horreur.
Le repli qui invite à se remplir, et qui indéniablement se remplit.
Ce vide est une matière fugace, éphémère. Mais c’est bien une matière que vous devriez apprendre à manipuler au lieu de saturer l’espace de savoir-faire.
Il faut être attentif. Le moment est subtil, et puis on ne sait jamais ce qui arrive, il y a une prise de risque.
- Supprimez les cercles, lesquels renaissent ?
- Supprimez les bugs de la base, lesquels resurgissent ?
- Supprimez l’information, qu’est-ce qui se raconte ?
- Supprimez les managers, qui prend le pouvoir ?
- Supprimez les processus ou les contrôles, comment les choses sont-elles réalisées ?
- Supprimez les derniers mots d’une phrase, qui complète et comment ?
Ce vide c’est la création d’un espace passionnant, mais aussi plein d’incertitudes, et donc de risques, très informatif ou nécessaire à l’émergence.
Merci.