Expérimenter

Expérimenter est une chose importante de nos jours. C’est presque comme une sagesse. Une façon de bien savoir aborder le monde qui nous entoure. Expérimenter fait gagner du temps. Si on est prêt à expérimenter, à faire des expérimentations, il n’est plus nécessaire d’avoir réponse à tout avant de commencer. Faire des expérimentations libère de la tyrannie de la perfection. Si l’on expérimente, l’on essaye, il est inutile d’avoir des réponses par avance.

School of product ownership 2019

Journal de bord du 18 janvier 2019, dans les textes de Harrison Owen sur le forum ouvert (openspace) il utilise cette maxime que je juge très vraie : Without passion, nobody is interested. Without responsibility, nothing will get done. Sans passion, personne n’est intéressé. Sans responsabilité, rien n’avance. Une des façons pour moi de vivre cela est de croire en quelque chose et de prendre la responsabilité de le faire avancer.

Management d'hier et d'aujourd'hui

On a découvert qu’en réduisant l’activité des gens a seulement quelques actes on augmentait plus facilement leur savoir-faire et ainsi leur productivité. Par exemple que les développeurs développent et se focalisent là-dessus, et que les gens de l’infrastructure se focalisent sur l’infrastructure, leur dextérité augmentera et ainsi la productivité. On a découvert qu’en spécialisant et en divisant le travail on limitait le temps de pause. Quand, par exemple, les gens du test ne font que du test, ils ne perdent pas de temps à s’occuper du reste.

Dynamic Kanban

Hier lors de Flowcon, la con férence sur le flow, j’ai pu, avec l’aide de Yannick, présenter une session dont l’objectif est de faire comprendre la lecture contextuelle pour adapter les systèmes kanban à la culture dans lesquelles ils peuvent évoluer. Pour les gens qui ont pu participer, voici les éléments que nous avons abordés. Naturellement attention pour ceux qui voudraient participer à l’avenir mieux vaut ne pas lire les propositions suggérées en fin de session.

Je dis non

Enfin j’essaye de bien dire non. Chez beNext je ne suis pas seulement coach. Je suis directeur général, investi de la mission d’être le garde-fou ou le bouffon du roi, celui de David, actionnaire unique et fondateur. Je me fais aider par Dragos, l’observateur à l’œil perçant et à la parole sage. Notre trio fonctionne à merveille (jusqu’à maintenant, merci de toucher du bois). Il se nourrit d’une tension positive. Mais alors que la société s’épanouit, je deviens de plus en plus ce gardien du temple, ça m’use.

Livrer pour apprendre et expérimenter ou livrer pour finir ?

Dans une conversation sur Linkedin une phrase se voulant “choc” est délivrée : “Si t’as l’impression de ne pas avoir fait de ton mieux, ne livre pas.” À mes yeux en l’état, cette phrase ne veut rien dire. Tout va dépendre du contexte et des sous-entendus. Pour souligner cela j’y réponds : “Si tu ne te sens pas mal à l’aise avec ce que tu livres, c’est que tu livres trop tard” dixit le patron de Linkedin, je ne sais plus quand je ne sais plus où.

Les estimations sont fausses, surtout si on considère qu'elles sont justes

Oui les estimations sont fausses, surtout si on considère qu’elles sont justes. On pourrait dire que les estimations sont un bon repère de maturité d’une équipe, d’un département, dans une approche moderne. Au début on estime tout, pour de gros projets. On estime tout et précisément. Et comme vingt années d’observation le confirment, nos estimations sont fausses et bien souvent inutiles. Enfin ce qui est inutile c’est la précision du chiffre et le temps passé à le calculer.

La rupture managériale

L’histoire est simple, mais elle se répète trop souvent. Pierre est un bon organisateur, un bon leader, un bon expert, il mène le groupe avec lequel il travaille. Il devient en quelque sorte leur “manager”, leur “leader”. Puis l’implicite devient explicite : il devient officiellement “manager”. Ses capacités d’analyse, d’organisation, son savoir-faire, son implication, sa capacité de travail en font un bon manager, d’autant qu’il est très sympathique et humain. Au milieu de son équipe, il excelle.

Extrospection collective

L’introspection est une activité que tout coach – quel qu’il soit – se doit de réaliser régulièrement. On peut la nourrir avec du feedback, avec de l’extrospection collective. Toutes les deux semaines chez beNext c’est la journée dit “des poètes disparus”, plus prosaïquement : celle des coaches. Durant ces journées tout le monde veut apprendre, veut progresser. On alterne un format holacratie/sociocratie1 avec de la supervision, ou des présentations. On y chasse souvent les non-dits pour garantir la bonne santé du groupe.

Arrêtons avec la tyrannie de la vision

Sous couvert de ce besoin fondamental qui est de donner du sens, besoin très légitime, j’observe une tyrannie de la vision. Dites-moi “pourquoi” sinon je ne m’engage pas. La requête est compréhensible tant qu’elle ne devient pas intolérante. L’intolérance serait de conditionner l’engagement à une vision précise, à une réponse détaillée. Or la vision est une direction pas une réponse. Et la vision doit être claire, mais précise j’en suis beaucoup moins sûr.