Sur le produit : la stratégie
Notre conversation sur le produit continue. “Il manque pour moi deux choses essentielles”, me glisse mon interlocutrice. “En fait, c’est pour moi la frontière entre product « ownering » et product management : La stratégie produit : pour moi la référence c’est John Cutler avec par exemple le framework the North Star, t’as peut-être d’autres références ? Le marketing et l’analytics, les indicateurs clés”. Bien, comment démarrer ? Ce ne sont pas des questions faciles que tu poses.
Sur le produit
J’intègre OCTO. Grande aventure. Beaucoup de curiosité. Plein d’opportunités. Des dialogues se déclenchent, sur le product management. Je me permets de partager une conversation qui vient de démarrer, avec plaisir. Ça me permet de clarifier une sorte de profession de foi sur le produit, le product management. On m’interroge : Elle - “On peut parler du cloud comme un accélérateur business, c’est certes une réalité, mais c’est déjà là depuis longtemps (Airbnb, Netflix, Engie, tout le monde en fait). Tout le monde n’y est pas, mais peu il y a peu d’inconnus sur les opportunités qui permettent d’accélérer. Le vrai sujet, c’est la création de nouveaux modèles business, c’est là les vraies opportunités qui se jouent aujourd’hui. J’ai plein d’exemples, à commencer par les 3 géants qui après être devenus fournisseurs d’infrastructure puis de services, sont maintenant des marketplaces pour que d’autres vendent leurs softs. Ils se rémunèrent grâce à ça (fees entre 3 et 20%), un nouveau business model qui augmente dans leurs revenus. C’est une opportunité pour tout le monde. Les banques pour la lutte contre la fraude par exemple, AWS l’a fait récemment alors que les banques se regardaient, elles auraient pu sortir un service/plateforme de lutte contre la fraude. Comment ne pas louper l’opportunité, est-ce cela la product company ? Et si oui quel est le chemin ?”"
Ceci n'est pas du scrum (ou de l'agile)
Ni du scrum, ni de l’agile d’ailleurs. Après une grosse année qui s’achève qui voit la fin d’une aventure (benext) et le début d’une autre (octo), j’ai participé à quelques événements. Le cadre ? Transmettre, partager, la vision, la ligne éditoriale de notre approche agile. Je comprends que cela puisse paraître prétentieux. J’y travaille. Encore une fois je le fais pour moi. Et encore une fois en le faisant j’ai réalisé plein de choses. Voici donc les slides que j’ai utilisés récemment, avec les commentaires associés.
Faut-il accompagner les cadres dirigeants ?
Vous avez tous envie de crier oui, je vous entends, car c’est flatteur, lucratif et intéressant. Intéressant ? Des fois oui des fois non.1 D’autant plus qu’il n’y a pas de grands changements organisationnels et donc produit, technique, etc. sans l’implication et l’action des dirigeants de haut niveau des entreprises. C’est donc un passage obligé. (Cf Un café craft de Thomas Wickham: La transformation commence par celles des managers) Faut-il accompagner les cadres dirigeants qui ne le veulent pas ?
Cultiver l'imperfection
Nous devrions espérer l’effondrement de certaines grandes entreprises. Si l’on repense à l’espérance de vie des entreprises, qui a drastiquement réduit depuis un siècle, on reste encore sur notre faim en regardant autour de nous. Car on attend encore que les vieilles grandes institutions s’effondrent. Est-ce leurs liaisons avec l’État en fait des interlocuteurs pour l’instant résistants ? Pourquoi souhaite-t-on leurs effondrements ? Négativisme et perfection Car elles se verraient remplacées par des entreprises modernes (comme les nombreuses qui heureusement pullulent aujourd’hui autour) et les aberrations administratives, les aberrations liées à la politique interne, le blocage sur la modernité de tout un pan de notre vie serait levé. D’autant plus que beaucoup de gens qui les habitent souffrent. La preuve en est la difficulté de ces grandes et vieilles organisations à recruter aujourd’hui. Seuls le pouvoir et l’argent (qu’il s’agisse de flamber ou de se sécuriser), la carrière, animent une bonne partie de ces personnes, l’autre partie s’étant résignée à profiter des avantages de cette fossilisation avancée, quitte à passer à côté de leurs vies. Souvent un système a été créé et toutes ces personnes sont enfermées dedans. Je ne me lance pas plus loin dans le débat, car plus on avance plus il se complexifie et plus les avis tranchés sont inadéquats.
Faire de ma cible mon point de départ : appréhender l'émergence
Sauf si vous bénéficiez d’un pouvoir secret ou d’une machine à se déplacer dans le temps, il faut bien se rendre à l’évidence, tout ce que nous vivons est au présent. On parle beaucoup d’émergence, car on s’est bien rendu compte que les choses ne deviennent jamais complètement ce que nous avions prévu, avec un petit ou un grand écart. Dans cet entrelacement de causes et effets qui font la complexité, l’émergence a pris tout son sens. Et l’émergence c’est le futur.
Vers le simple, vers le complexe
J’ai l’impression d’être un petit enfant qui manipule des concepts éculés (ou trop grands pour moi) quand je vous parle de complexe ou de simple. Cependant, dans cet objectif de recensement de mes convictions et de mes petites approches du management, je le pose sur le papier pour le fixer. Dans une situation complexe, pour m’aider à la gérer, à la “manager”, à la ramener à quelque chose de maîtrisable, je la simplifie.