Le nouvel arrivant, scrum et cmmi billet 3
Toute ressemblance avec des personnes existantes ou ayant existé est purement fortuite. Imaginons Cinthia, fraichement diplômée, qui se lance dans sa vie professionnelle. Elle est développeuse .Net et deux belles entreprises ont répondues positivement à sa candidature. Dans la première, on lui vante les mérites de CMMi, que la société décline jusqu’au niveau 4 (ce qui est excellent); dans la seconde on lui dit qu’elle sera “agile” avec XP & Scrum.
Leaders et managers, Scrum et cmmi billet 2
J’entame donc ces petites mises en perspectives entre Scrum et CMMi par les questions de management de projet. Je ne vais pas mettre -encore une fois- en avant la dichotomie entre le chef de projet et le scrummaster, elle ne m’intéresse pas forcément telle qu’elle est présentée et elle n’est pas forcément aussi vraie que cela. Non pour juste dire ce qui sépare dans ma pratique de Scrum et de CMMi la notion de chef de projet/scrummaster je vais plutôt m’appuyer sur un passage de l’excellentissime “Lean Software Management” de Marie et Tom Poppendieck (que j’encourage tout le monde à lire) qui lui même cite le livre “What leaders really do” de John Kotter. Synthétiquement on va séparer deux profils : les managers et les leaders.
Scrum et cmmi, billet 1
Je souhaite réaliser une petites séries de billets dont le but est une mise en perspective entre Scrum et CMMi. Ces billets n’ont pas pour but de préconiser l’un plutôt que l’autre mais de faire partager mon humble expérience à ce sujet : je viens de passer plus de 3 années au sein d’une structure dont CMMi a été l’épine dorsale. A ce titre et ayant œuvré en tant que consultant ou chef de projet j’ai mis en œuvre des pratiques CMMi jusqu’au niveau 4. J’ai abordé Scrum il y a 3 ans mais cela n’a pas été retenu alors dans cette structure, et seulement depuis fin 2008 les projets Scrum sont déroulés. La question revenant régulièrement sur le tapis, écrire des billets à ce sujet me permet aussi d’organiser ma pensée.
Kanban, Scrum, rythme et rituel
Ce billet prend naissance au travers de la lecture de cet excellent article : The philosophy of Kanban is Kryptonite to Scrum . Je n’ai pas mis en oeuvre KanBan. Je n’en ai pas eu à ce jour l’occasion (cela ne saurait tarder), mais prenez donc cet article avec des baguettes car je n’ai pas de feedback terrain à ce sujet. Ma problématique : Scrum et les méthodes agiles connaissent un succès exponentiel en ce moment : il suffit de jeter un oeil au Google Trends… Les SSII veulent manger leur part du gâteau, les entreprises se ruent dessus Il n’est pas aisé pour les SSII ou les entreprises de mettre en place Scrum pour -à mes yeux- deux principales raisons : contractualisation, stabilité/pérénité de l’équipe (la troisième serait “responsabilisation” du product owner, et donc du client quel qu’il soit) A la lecture de l’article cité ci-dessus je me dis que la solution réside peut être dans KanBan. Il ne règle pas la question de contractualisation mais il peut régler celle de la stabilité de l’équipe. Pourquoi ? Scrum apporte beaucoup de souplesse en réponse aux besoins d’un projet, mais il n’introduit pas nécessairement beaucoup de souplesse au sein de l’organisation. Il nécessite un rituel fort et contraignant : les sprints, les daily scrum, les retrospectives, le tout organisé autour d’une équipe très stable et très impliquée. Pour une SSII (ou une entreprise) ce n’est pas si simple à mettre en oeuvre. Rare sont les moments où une équipe peut effectivement entièrement se consacrer à son sprint. Rare sont les projets ou une personne/évènement externe ne vient pas bousculer le planning, les priorités. KanBan propose un cadre moins rigide (oups scrum méthode agile serait rigide, non ne me faites pas dire cela), en tous cas il propose moins de recommandations d’une part (pour reprendre les termes de Henrik Kniberg (cf les liens ci-dessous)), et ne l’assujetti pas à des timeboxes et un rituel régulier (stand up, etc..). Mais le cycle de Kanban se différencie de la vélocité de Scrum. Le rythme/“flow” de Kanban me parait beaucoup moins contraignant. la vélocité de Scrum est rythmée par le rituel, mise en exergue par les burndown chart, on se doit de respecter l’itération : si une user storie n’est pas achevée à la fin du sprint elle n’apparaitra pas dans la démo, elle a été hors du rythme et donc exclue. Là où Kanban -il me semble- va être plus docile : on déduit le rythme des faits, on ne s’y soumet pas.
Check CMMi et projet scrum
Je viens de passer un “check CMMi” avec pour sujet un projet Scrum dont je suis le ScrumMaster. On lit beaucoup de choses sur les liaisons ou équivalences en CMMi et Scrum, par exemple dans une annexe du bouquin de Ken Schwaber (“Agile Project Management”). Notamment sur les pratiques couvertes par Scrum concernant CMMI. Je reste assez dubitatif sur cette volonté de rapprocher ces deux méthodes car je perçois pour l’instant que ce n’est fait que pour rassurer certains clients, ou pour bâtir un argumentaire commercial. Actuellement -dans la société pour laquelle je travaille encore durant deux mois- c’est assez caricatural : les scrumers moquent les cmmis et vice-verça. Je joue moi aussi beaucoup à cela. C’est de la détente, hein. Mais je suppose qu’une vraie analyse des pratiques CMMi (telles qu’elles sont mises en oeuvre ici) via le prisme de Scrum apporterait une vraie (contre)analyse et permettrait de faire évoluer le modèle. Et là aussi vice-verça.
Django Python and the meaning of Scrum
J’ai pu assister ce vendredi à une conférence organisée par le réseau Particul.es concernant Scrum, Python & Django. Ayant pas mal touché à Django y’a quelques années (4 ou 5) ; ayant été un grand fan de Python (le language et aussi les Monty puisque j’avais réalisé mon master sur le gang anglais, si si…), enfin étant aujourd’hui un défenseur ardent des méthodes agiles et plus particulièrement de Scrum j’ai immédiatement sauté sur l’occasion.
La fièvre (jaune) du post it
Une des phrases qui m’avait le plus intriguée à la première lecture du célèbre Scrum & Xp From the Trenches était celle concernant les fichiers excel : oubliez, arrêtez de les employer, ça pue. Personne ne les utilise, personne ne les lit. Appartenant -toujours- en ce moment à une société avec une grosse culture CMMi, lire ça c’est un peu comme lire un roman érotique au milieu d’une abbaye, une révélation autant qu’un parjure.