Carrières dans un monde ou une entreprise agile
Ci-joint le résultat d’une petite réflexion sur les carrières dans une entreprise ou un monde agile. A la remarque : “ok agile d’accord MAIS je suis chef de projet, j’ai été développeur 1, puis développeur 2, et je désirai devenir directeur de projets puis manager de BU… et naturellement ma rémunération est associée à mon poste…”, je n’ai pas de réponse miracle. La première chose serait -en France- de beaucoup mieux apprécier à leur juste valeur les cursus purement techniques, et ne pas considérer qu’une personne de 45 ou 50 ans souhaitant rester développeur est une abhération ! Un grand expert technique est une ressource inestimable qui se paye à sa juste valeur. Vouloir devenir un guru technique n’est pas une maladie mentale.
Considérations sur l'expertise
Ceci est un article de Jenea Hayes sur Cooper que j’ai beaucoup apprécié et que j’ai souhaité faire partager aux non anglophones.Merci Thomas de m’avoir mis sur la piste de cet article. Jenea a écrit : Considérations sur l’expertise Vous n’êtes pas un expert Vous rappelez-vous la première fois que vous avez essayé de conduire une voiture ? C’est une expérience exaltante et terrifiante que de tenter de coordonner plusieurs parties de son corps ! Et pendant que notre attention est focalisée sur cet effort de coordination, difficile de ne pas s’écraser sur quelque chose et de garder le contrôle du véhicule !
Mammuth et les 5 pourquoi
En voyant Mammuth, film pittoresque qui voit Depardieu en motard débonnaire partir à la recherche de ses justificatifs de travail pour toucher sa retraite à taux plein, je suis tombé sur une séquence de mise en oeuvre des 5 pourquoi. Du “Root Cause Analysis” entre Depardieu & Siné ! Je rebondis sur l’occasion pour évoquer cette méthode que j’encourage chacun à pratiquer régulièrement. Tout le monde évoque toujours (ou presque toujours) le même exemple en citant cette méthode : celle du Washington Monument (et encore, le monument en question change souvent !) : L’obstacle n’est pas toujours celui que l’on croit : en se demandant 5 fois “pourquoi ?” (ou 4, ou 6, mais 5 est généralement significatif) on obtient souvent une réponse bien plus pertinente que la réponse envisagée de prime abord.
Coup de gueule contre certaines formations agiles
Je débute l’année par un coup de gueule contre certaines formations agiles. Je ne les citerai pas car je me permets ce coup de gueule sans avoir participé à l’une d’elles, sans connaitre les formateurs, ni la société qui les parraine (prenez donc ce coup de gueule avec les pincettes qui vont plairont). Je me permets ce coup de gueule en raison des feedback réguliers que j’obtiens des stagiaires qui y participent depuis la fin d’année 2010. Coup de gueule contre des formations où les gens sortent avec plus de troubles et de questions qu’avec une vraie réflexion ou un vrai apprentissage, et surtout le sentiment d’avoir un peu été mené en bateau (quand on plus on sait qu’il s’agit de formations certifiantes, chères, et que l’on connaît la valeur de la certification …. délivrée automatiquement en fin de session…). Coup de gueule contre les formateurs qui planent et qui répondent sans aucun sens commun, sans aucune mise en situation, qui trônent dans leurs éthers.
Management agile : le modèle Tannenbaum & Schmidt
En étoffant un de mes supports de cours je suis tombé par hasard (il faut le dire) sur le “Modèle de délégation et de développement d’équipe” de Tannenbaum & Schmidt chez Business Balls (nom évocateur au demeurant). On fait souvent allusion lorsque l’on traite des questions d’équipes et de management avec l’agile du modèle de Tuckman concernant l’évolution de l’équipe. En quelques mots trop courts : forming : l’équipe se forme, elle se découvre
Le serment de non allégeance de Mr Cockburn
Je suis en train de penser à un billet qui s’intitulerait “passe ton cycle en V d’abord” et qui souhaiterait mettre en évidence l’intérêt (l’importance ?) d’avoir pratiqué d’autres formes de gestion de projet pour mieux appréhender la gestion agile. Je repense à une pétition sur le web, signée il y a quelques temps, un très juste rappel de Alistair Cockburn : le serment de non allégeance. http://alistair.cockburn.us/Oath+of+Non-Allegiance
L'ignorance est une bénédiction
Effet de bord très intéressant : en mission depuis septembre chez une (très) belle enseigne : celle-ci édite des logiciels dans un domaine assez spécifique et ma foi fort compliqué. Il découle de cela qu’il m’est très difficile de m’immerger dans le métiers. Pour ainsi dire je suis souvent paumé au milieu de la terminologie complexe et absconse du domaine en question. Là où les choses se révèlent intéressantes c’est que cette défaillance apparaît comme une véritable bénédiction : je ne vois que ce que je dois voir : les forces en présence, les pressions, les oublis manifestes, les problèmes, les obstacles, etc. Cette ignorance renforce ma neutralité et me donne une meilleure acuité.