Backlog CSRD, une estimation vertueuse
CSRD ? Complex, Simple, Reuse, Dependant ? Naaaannnn. CSRD ? C’est la Corporate Sustainability Reporting Directive. Comment estimer mon backlog, la liste des choses que vous souhaitez réaliser, votre feuille de route, est une question souvent posée : sur quoi se base-t-on ? Depuis longtemps on interroge la valeur et la charge de travail. Tout cela de façon estimative : c’est-à-dire dans les grandes lignes. Pas de précision dans les estimations : c’est inutile, car par définition une estimation est imprécise. Vouloir les rendre précises c’est a) perdre du temps b) générer des erreurs.
Narration, imaginaire, futur et adaptation
Il y a l’atténuation et l’adaptation. L’atténuation c’est comment atténuer l’impact de nos usages, de nos façons de vivre sur notre existence au travers la remise en cause de l’équilibre planétaire. Mais c’est déjà dans la tête de beaucoup un scénario du passé. L’adaptation c’est comment s’adapter au nouveau monde qui arrive. Comment ne pas en prendre trop plein la gueule en étant prêt. Dans la tête bien sûr, mais aussi en ayant fait émerger plein de nouvelles façons de faire qui vont nous faire du bien quand l’impact nous fauchera (violemment soudainement, ou insidieusement au fil des ans, je ne sais pas). Mais on est déjà dans l’après. Et quoi de mieux pour préparer l’après que de l’imaginer. Les imaginaires et les narrations sont au cœur de beaucoup de conversations ces temps-ci.
Déception, satisfaction, expérience
Qu’il s’agisse de boulot, d’équipes professionnelles, de groupe de copains pour la musique, ou le sport, je me suis forgé une idée de l’imposition du management. Ce n’est peut-être qu’une conviction basée sur un biais, car plus je vieillis plus je me trouve constellé de contradictions (à chaque réponse que je donne à une question, dans l’instant qui suit une réponse très différente, voire contradictoire, me vient à l’esprit…). Je dirais cependant que celle-ci, cette pensée, me revient régulièrement, et, même si tout cela reste empirique, je suis prêt à la défendre. D’ailleurs il existe probablement un modèle théorique quelque part qui m’échappe et qui met cela noir sur blanc, preuve à l’appui, bien mieux que moi.
De la valeur désormais
Dans les mois à venir, je vais orienter mon action pour essayer, à mon niveau, de redonner ses lettres de noblesse à l’agilité, trop souvent sabotées ces dernières années. On m’a dit que l’agilité avait “la gueule de bois”, j’ai trouvé l’expression parfaite. Il est temps de lui donner un bon café, voire un kebab. Pour “redonner ses lettres de noblesse” à l’agilité nous ne ne ferons pas l’économie de revenir à l’essentiel, aux principes, au “pourquoi” de ces approches et aux bénéfices que l’on en attend. Mais, aujourd’hui, en 2023, impossible non plus de ne pas y adosser une attention encore plus essentielle aux dommages que nous provoquons vis-à-vis des limites planétaires et du danger que cela fait courir à notre espèce.
Quand on parle agile avec aisance
Le sujet : il se passe quoi dans un environnement agile. Le positif ? Les bonnes sensations ? J’ai tourné cet article dans bien des sens, pour finalement essayer de résumer ce sujet à deux sentiments qui devraient – à mes yeux – se partager quand une implémentation dîtes agile se déroule bien. Comme une fable de La Fontaine, je l’appellerais "Le simple et la termitière". Simple et pas complexe Ça peut vous paraitre bizarre, mais c’est évident non ?
PO/PM, la grande embrouille
Mais il est PO ou il est PM ? Je m’en fous de ton bullshit. Début un peu violent j’en conviens, mais j’arrive à mon propos. Marty l’observateur, pas l’analyste Ci-dessous une image de Marty Cagan à la School Of Product 2022. Sur son slide est écrit “a product owner is simply a role in a delivery process. A product manager is responsible for a product’s value and viability”. Ce qui se traduit par : un product owner est simplement un rôle dans un processus de livraison, un product manager est responsable de la valeur et de la viabilité du produit".
La Bérézina de nos organisations et de l'agilité
La Bérézina est une bataille perdue par Napoléon. Elle symbolise le retrait et l’épreuve humaine. Elle reste dans les mémoires comme symbole de la fin d’une époque glorieuse, et le début d’une dislocation. Je crois que c’est où nous en sommes actuellement quand on parle d’agilité en France (et je présume en Europe, et je ne regarde pas plus loin). Comme je l’écrivais très récemment, je suis effaré du niveau catastrophique de l’agilité et des agilistes que j’observe désormais autour de moi, sur les réseaux, dans les conférences, etc. Le fond n’est pas mort, mais l’idée certainement, jusqu’à ce qu’elle resurgisse peut-être un jour.