Pourquoi une *user story* technique est un aveu d'échec 2

Je reviens sur cette user story technique qui comme le chewing-gum semble s’être agrippée aux godasses de plusieurs. Je rebondis sur quelques conversations twitter sur et sur l’article de Damien qui a eu la gentillesse de me répondre et de faire référence à mon précédent article. Et qui plus est, propose potentiellement une table ronde / atelier-débat à agile france 2013 sur le sujet (je ne sais pas si cela se fera).

Pourquoi une *user story* technique est un aveu d'échec

Qu’est ce que l’agile ? Si je résume mon point de vue ces temps-ci c’est une culture de l’évolution en milieu complexe. Dans ce cadre complexe, l’agile propose des réponses pragmatiques : une approche souvent itérative qui conclue ses cycles par des états “finis” (sinon l’itératif n’a pas assez de sens). A cela il faut ajouter une notion très importante, fondamentale, qui lui vient en grande partie de l’un des ses papas idéologiques, lean : la valeur, le pourquoi nous faisons les choses. L’approche souvent itérative est donc priorisée par cette valeur. On fait les choses de façon itérative, elles priorisées par valeur, avec un état fini en fin de cycle (c’est fondamental je le rappelle). Bien voici des bases posées, loin d’êtres complètes mais qui appuieront mon petit débat.

Il était une fois

Il était une fois un responsable de produit dont les produits ne trouvaient pas leur public. Cela rendait ce responsable produit très malheureux. Un jour pourtant alors qu’il cherchait encore et encore comment rendre ses produit attractifs il pécha un article en ligne. Un article par Pixar sur l’art de raconter une histoire, et il se murmura : si cela marche pour une histoire, cela marche pour un produit. Depuis ce jour là il mis un soin particulier à suivre les 22 recommandations de l’art de raconter des histoires de Pixar. Il vécut heureux et ses produits se vendirent comme des petits pains.

Un américain à Paris

La création de Convergenc.es s’est faîte assez naturellement. Oana et moi nous croisions dans les évènements agiles et nous avions bien compris que nos points de vue étaient similaires. Autant en profiter pour créer quelque chose qui nous dépasse, et mettre de côté ce qui pourrait nous opposer. Et voici un premier milestone, Christopher Avery nous fait l’honneur d’accepter de donner une formation sur la responsabilisation et l’engagement, le leadership gift, sous nos bannières, le 26 avril 2013, à Paris. Autant dire, nous sommes fiers, nous avons la banane.

La horde

Lucy ? 3.2 Millions d’années. Le Néolithique, ~ -13000 année avant Jimmy Page (et donc ~ -11000 avant JC), c’est l’époque où l’homme devient agriculteur, et donc sédentaire. Avant il était nomade, en tribu, en clan, en horde dans la Savane. donc : (11000/3200000)*100 = 0.34%, 0.34 pourcent de notre temps en société sédentaire. Grosso modo, si on fait une analogie avec une journée de 24h, même pas 5 minutes en société sédentaire.

Le mystère Picasso

Comment ai-je pu oublier cela ? Comment ai-je pu passer à côté de cette démonstration ? J’ai vu, revu, au cinéma, ce film. Je l’ai analysé, décortiqué, durant mes études universitaires. Et j’ai oublié. Et puis Jérôme me l’a remis dans la figure. Vous savez comme De Funès avec son nez : paf, paaaf ! Mais bien sûr bon sang. Car cet extrait (grâcieusement accéléré par Jérôme, tout le film est une merveille que je vous recommande) est une très bonne illustration de la conception émergente chère à l’agile (ou si vous préférez à toute réalisation de projet/produit dans un monde complexe, imprédictible, moderne).

Retours sur la stratégie du product owner

J’ai pu avec plaisir donner 2 fois la conférence Stratégie du Product Owner avec Alexis Beuve des Editions Praxeo. Je vous en ai pas mal parlé en fin d’année ici, là ou encore ici. Nous avons donc pu donner 2 fois cette conférence : à l’Agile Tour Paris 2012, à l’Agile Tour Montpellier 2012. Nous avons eu de bons retours, systématiquement, et nous en sommes ravis. Nous espérons donner une suite à cette conférence, notamment autour d’une différenciation des rôles de product owner et product manager.