Kanban, Scrum, rythme et rituel

Ce billet prend naissance au travers de la lecture de cet excellent article : The philosophy of Kanban is Kryptonite to Scrum . Je n’ai pas mis en oeuvre KanBan. Je n’en ai pas eu à ce jour l’occasion (cela ne saurait tarder), mais prenez donc cet article avec des baguettes car je n’ai pas de feedback terrain à ce sujet. Ma problématique : Scrum et les méthodes agiles connaissent un succès exponentiel en ce moment : il suffit de jeter un oeil au Google Trends… Les SSII veulent manger leur part du gâteau, les entreprises se ruent dessus Il n’est pas aisé pour les SSII ou les entreprises de mettre en place Scrum pour -à mes yeux- deux principales raisons : contractualisation, stabilité/pérénité de l’équipe (la troisième serait “responsabilisation” du product owner, et donc du client quel qu’il soit) A la lecture de l’article cité ci-dessus je me dis que la solution réside peut être dans KanBan.

Check CMMi et projet scrum

Je viens de passer un “check CMMi” avec pour sujet un projet Scrum dont je suis le ScrumMaster. On lit beaucoup de choses sur les liaisons ou équivalences en CMMi et Scrum, par exemple dans une annexe du bouquin de Ken Schwaber (“Agile Project Management”). Notamment sur les pratiques couvertes par Scrum concernant CMMI. Je reste assez dubitatif sur cette volonté de rapprocher ces deux méthodes car je perçois pour l’instant que ce n’est fait que pour rassurer certains clients, ou pour bâtir un argumentaire commercial.

Django Python and the meaning of Scrum

J’ai pu assister ce vendredi à une conférence organisée par le réseau Particul.es concernant Scrum, Python & Django. Ayant pas mal touché à Django y’a quelques années (4 ou 5) ; ayant été un grand fan de Python (le language et aussi les Monty puisque j’avais réalisé mon master sur le gang anglais, si si…), enfin étant aujourd’hui un défenseur ardent des méthodes agiles et plus particulièrement de Scrum j’ai immédiatement sauté sur l’occasion.

La fièvre (jaune) du post it

Une des phrases qui m’avait le plus intriguée à la première lecture du célèbre Scrum & Xp From the Trenches était celle concernant les fichiers excel : oubliez, arrêtez de les employer, ça pue. Personne ne les utilise, personne ne les lit. Appartenant -toujours- en ce moment à une société avec une grosse culture CMMi, lire ça c’est un peu comme lire un roman érotique au milieu d’une abbaye, une révélation autant qu’un parjure.

Scrum : un écueil pour les SSII ? et Kanban ?

Appliquer Scrum n’est pas simple, surtout pour les SSII. L’un des principaux facteurs dont je souffre actuellement est la stabilité des équipes. les impératifs de production, eux-mêmes menés par des impératifs financiers règnent trop souvent en maîtres, et c’est normal. C’est aussi le signe me direz-vous que les processus et les méthodes ne sont pas assez matures puisqu’au moindre coup de vent (un gros contrat signé, une régie déclenchée pour un élément clef de l’équipe, etc.

De l'importance de la transparence

La notion de transparence est très importante dans les méthodes agiles type Scrum (mais pas uniquement là). C’est une façon d’être (être transparent) qui devrait être appliquée dans tous les cas (Agile, CMMI, qu’importe même aux projets sans méthode). Chez Scrum on associe la notion de transparence a celle de courage il me semble, sous-entendu : qui aurait envie d’aller se confronter à un client pour lui annoncer une très mauvaise nouvelle, ou qui a envie de prendre le risque de dénoncer le fait qu’il a échoué, etc, ce n’est jamais simple mais c’est essentiel.

La contractualisation des projets Scrum avec les SSII

En abordant ce sujet je me dis qu’il va falloir du temps pour voir émerger une vraie réponse et que probablement plusieurs, voire de nombreux billets seront nécessaires. Actuellement toutes les SSII s’interrogent sur comment surfer sur la “vague agile” mais se heurtent a un problème crucial : la contractualisation. Au passage, même si il consacre un chapitre, Ken Schwaber évacue rapidement la question sans vraiment y apporter de réponse.