Atelier créativité
Je vous décris ici un petit atelier créativité réalisé récemment d’une durée d’une heure. Si quelqu’un veut essayer le même genre de chose, merci de me donner vos retours. Mais comme souvent, un blog c’est surtout pour soi, pour poser ses idées, les cristalliser, laisser sécher l’argile en quelque sorte. Donc prenez ce petit billet comme une note pour moi-même. Pour cet atelier, j’étais ravi de me retrouver au Bœuf sur le toit, en plein Art Déco.
Mon directeur marketing a des idées
Deux fois en deux jours chez deux clients on me soumet la même problématique. “Je suis un product manager et j’ai autour de moi un ou plusieurs directeurs marketing qui ont plein d’idées et qui sont assez incontrôlables. Qu’est ce que je dois leur dire, comment dois-je appréhender ce flot d’idées ?” Le directeur marketing a une idée Lui dire qu’on la refuse systématiquement ? Parce qu’elle est nulle ? Parce qu’elle ne nous plaît pas ? Parce que l’on a trop de choses à faire ? Pas si simple, c’est peut-être votre “chef”, et il fera peut-être jouer ses biscottos. Pas si simple, son idée est peut être bonne. Une idée c’est positif, soyez bienveillant, jetez au moins un oeil.
Transformation digitale et créativité
Ci-joint une courte intervention (~15mn) que j’ai pu réaliser dans le cadre des Universités d’été de l’un de mes clients. Il s’agit d’évoquer la transformation digitale, mais surtout nos capacités d’adaptation et créatives. C’est un texte très inspiré par un discours de John Cleese que je voulais traduire depuis belle lurette et que vous retrouvez en bas de page. Transformation digitale ? “Transformation digitale”, la belle affaire ! “Transformation digitale”, tout de suite les grands mots !
Saynètes
Je profite de mon passage à Epidaure pour évoquer les saynètes. C’est la troisième partie de ce petit tryptique sur l’incarnation de nos problématiques organisationnelles, après Les constellations systémiques et Les mots protocoles. Dans ma pratique des Open Agile Adoption, sorte de forum ouvert orientation transformation, j’ai rapidement instauré (avec le regard amusé de Daniel Mezick, le papa de la pratique) des restitutions à chaque session. Deux problèmes sont apparus. D’une part les sujets des sessions n’étaient pas forcément bien orientés. Les gens annonçaient souvent des réponses comme sujet de brainstorming, une question ouverte est souvent bien plus conseillée. Deuxième problème plus important encore : les résultats des brainstorming ne se prêtaient pas aisément aux déclenchements d’actions, à des propositions d’options activables. Trop d’invocations, d’imprécations, de constats sans formulation d’objectifs concrets. La restitution est importante, c’est aussi elle que l’on consolide rapidement et fournie rapidement aux participants pour rendre palpable le résultat de la journée.
Paris 2016, ALE yeah !!
ALE (Agile Lean Europe) a deux slogans, le premier c’est we share because we care, bon ok, mais le second c’est failure is an option. Celui là je l’aime particulièrement. Il a surgi au milieu d’un repas, rien de bien original, la preuve le domaine est déjà déposé depuis longtemps, mais il a tout de suite collé à notre entreprise. Nous n’en sommes qu’à la préparation mais j’ai déjà reçu ma dose d’émotions : de vrais plaisirs, de grosses déceptions, des pleurs, des rires, des hamburgers végétariens avec des haricots verts.
Faciliter ou bâtir
J’observe depuis quelques mois, un peu partout où je me tourne des développeurs, des bâtisseurs, des gens du code, qui se tournent vers la facilitation, qui souhaitent devenir scrummaster. Cela m’interpelle. Est-ce une façon de fuir leur propre métier ? Est-ce une réelle vocation ? Être facilitateur ce n’est pas une solution de facilité J’imagine que pour certains c’est une façon de jouer à l’art de la fuite. Ne se sentant pas à l’aise, pas bien dans leur rôle de codeur, de développeur, ils lorgnent vers le poste de scrummaster, de facilitateur. Si on regarde bien autour des codeurs c’est une des voies alternatives qui s’offrent à eux. Comme avant certains devenaient chefs de projet, la voie la plus aisée, du moins la plus proche, qui leur permet de changer complètement de métier c’est aussi aujourd’hui celle de scrummaster, de facilitateur.
Les mots protocole
J’évoquais précédemment l’équivoque des mots (attention et constellations), ils sont beaucoup plus insaisissables qu’on ne l’imagine. Plutôt que d’en déduire le sens dans une conversation, nous partons de sensations pour en constituer un mot. Je commence à préconiser à certains clients l’utilisation de ces mots protocole. Parfois dans ma vie privée j’ai besoin d’un espace de protection sans avoir à me lancer dans une grande explication. Quand la situation devient compliquée pour l’un ou pour l’autre, plutôt que de maladroitement essayer de la rétablir on se laisse de l’espace. Ou encore, l’autre n’a pas compris que vous touchiez un point sensible, ou qu’il avait été involontairement maladroit. Ici aussi besoin d’espace, de temps. Dans tous ces cas dans ma vie privée j’ai institué ce que j’appelle des “mots protocole”. Un protocole comme en diplomatie, l’établissement d’une convention. Une sorte de méta-communication qui envoie un signal simple mais clair : par exemple, Porcelaine équivaut à “grande fragilité, genre de catatonie qu’il vaut mieux éviter d’avoir simultanément.”, Ballerine équivaut à “se prendre une ballerine dans la tronche, ne pas se sentir à la hauteur”, ou encore Piano équivaut à “harmonie rompue, accords dissonants. Y aller piano : y aller mollo”.