Penser son organisation - sur le terrain

Après avoir lancé l’idée d’utiliser la théorie des catastrophes, idée difficile à saisir et à appliquer – je vais essayer bientôt de la rendre plus palpable en l’associant à la métaphore du cristal – je vais revenir à des choses beaucoup plus concrètes comme l’organisation physique, sur le terrain. Dernièrement j’ai pu réaliser deux Open Agile Adoption (je vous en parle dans la semaine au travers de ce blog), et l’une des choses qui me frappent c’est l’aspect concret des propositions.

Lean Startup - Christophe Monnier

Une fois n’est pas coutume, je vous présente les slides d’un autre : une rapide introduction à Lean Startup par Christophe Monnier. En fait Christophe est mon associé au sein de SmartView. Lean Startup est un sujet clef, passionnant. Et je ne suis pas mécontent que Christophe s’en soit emparé autant. Je me plais à penser que j’y suis un peu pour quelque chose. On parle beaucoup agilité entre nous, sous forme de boutades, de vrais débats, de pieds de nez, mais dans tous les cas on se challenge, se remet en question.

Penser son organisation - théorie des catastrophes

Jouons donc avec la théorie des catastrophes. Je ne sais si vous aviez suivi l’introduction, mais on va imaginer une organisation dont l’apprentissage passe par un jeu entre storytelling et auto-organisation, où la communication d’informations passe par des formes du double lien sociocratique ; une organisation organique (et pas rationalisée dans le sens industriel, cartésien) qui prend des formes multiples (comme le cristal ou une termitière). C’est là que j’en appelle à la théorie des catastrophes de René Thom : comment saisir un peu les différentes formes et les différents mouvements que va opérer cette organisation pour se déployer (puisque le sujet initial c’est bien les organisations à grandes échelles).

Penser son organisation - introduction

Voici un petit article pour commencer à en dire plus sur ma perception d’une organisation à grande échelle selon l’expression consacrée du moment. Aujourd’hui les questions clefs autour de l’agilité sont de deux ordres (à mon humble avis) : a) la durabilité et l’intégrité de l’agilité, b) la mise à l’échelle. J’avais déjà commencé à évoquer ce point dans cet article : agile à grande échelle c’est clair comme du cristal, et j’y reviendrai plus bas.

Mini livre : La Horde Agile

Qu’est ce qui fait de l’homme, l’homme ? Observons nos ancêtres qui parcouraient la Savane. Nous n’avions ni dents acérées, ni muscles proéminents, encore moins une rugueuse carapace. Et pourtant nous avons émergé et finalement dominé le monde. Pourquoi ? parce que nous avions cette culture de l’adaptation en milieu complexe. Avec Descartes et les Lumières nous avons un peu oublié cela. Nous avons une réponse cartésienne à chaque question. Et nous pensons que le monde marche ainsi.

Auto-organisation et storytelling

Encore une belle lecture : entre le cristal et la fumée de Henri Atlan, ce livre est bourré d’informations sur l’auto-organisation des systèmes vivants, sur la mémoire, sur la transmission de l’information, sur les systèmes ouverts et fermés, sur la complexité, etc. Datant de la fin des années 70, il cite énormément le paradigme perdu : la nature humaine de Edgar Morin, et les ouvrages de Marc Halévy ou Dominique Dupagne y ont puisé directement ou indirectement beaucoup de matières.

La horde agile, les vidéos

Voici les vidéos de deux des quatre keynotes “la horde agile”, celles de Montpellier & Toulouse. La dernière aura lieue cette semaine à Clermont-Ferrand. Je dois toujours prendre le temps de consolider le minibook qui va avec ( ~ 20 pages), mais je n’ai pas encore trouvé le moyen d’y parvenir… Probablement durant les fêtes de fin d’année. La horde agile Un mini livre a vu le jour suite à ces conférences : La horde agile, le mini livre, pdf, 42 pages, ~ 4mo.

Bienveillance

“Qu’il est difficile d’être content de quelqu’un !”. Cette sévère parole de La Bruyère doit déjà nous rendre prudents. Car le bon sens veut que chacun s’adapte aux conditions réelles de la vie en société, et il n’est point juste de condamner l’homme moyen ; c’est folie de misanthrope. Donc, sans chercher les causes, je me garde de considérer mes semblables comme si j’étais un spectateur qui a payé sa place et qui veut qu’on lui plaise.

Engagement et motivation

Trois ou quatre petites saynettes (oui il semble que cela s’écrive ainsi) concernant l’engagement et la motivation qu’il m’arrive de jouer régulièrement. L’engagement et la motivation c’est tout le sens de l’invitation si chère à Dan Mezick. Pour la première, c’est une scène récurrente. Elle s’est déroulée chez plusieurs clients. Contexte : Scrum ou genre. Conversation début de la conversation. Lui : “Je suis embêté, depuis ton passage les équipes s’engagent moins”.

Agile à grande échelle : c'est clair comme du cristal

Beaucoup de discussions actuellement sur de la “mise à échelle” de l’agile, scrum ou kanban (chez Kanban, la mode c’est l’évocation des portfolios de kanban). C’est aussi pour beaucoup l’occasion de ramener ces égarés de la pensée agile dans le droit chemin : voici le retour des organisations, et de la difficulté de synchroniser ces grandes dames, on en profite pour proposer un retour au contrôle, à l’illusion de contrôle, à l’illusion de pouvoir.