Transformation digitale et créativité

Ci-joint une courte intervention (~15mn) que j’ai pu réaliser dans le cadre des Universités d’été de l’un de mes clients. Il s’agit d’évoquer la transformation digitale, mais surtout nos capacités d’adaptation et créatives. C’est un texte très inspiré par un discours de John Cleese que je voulais traduire depuis belle lurette et que vous retrouvez en bas de page. Transformation digitale ? “Transformation digitale”, la belle affaire ! “Transformation digitale”, tout de suite les grands mots !

Saynètes

Je profite de mon passage à Epidaure pour évoquer les saynètes. C’est la troisième partie de ce petit tryptique sur l’incarnation de nos problématiques organisationnelles, après Les constellations systémiques et Les mots protocoles. Dans ma pratique des Open Agile Adoption, sorte de forum ouvert orientation transformation, j’ai rapidement instauré (avec le regard amusé de Daniel Mezick, le papa de la pratique) des restitutions à chaque session. Deux problèmes sont apparus. D’une part les sujets des sessions n’étaient pas forcément bien orientés.

Paris 2016, ALE yeah !!

ALE (Agile Lean Europe) a deux slogans, le premier c’est we share because we care, bon ok, mais le second c’est failure is an option. Celui là je l’aime particulièrement. Il a surgi au milieu d’un repas, rien de bien original, la preuve le domaine est déjà déposé depuis longtemps, mais il a tout de suite collé à notre entreprise. Nous n’en sommes qu’à la préparation mais j’ai déjà reçu ma dose d’émotions : de vrais plaisirs, de grosses déceptions, des pleurs, des rires, des hamburgers végétariens avec des haricots verts.

Faciliter ou bâtir

J’observe depuis quelques mois, un peu partout où je me tourne des développeurs, des bâtisseurs, des gens du code, qui se tournent vers la facilitation, qui souhaitent devenir scrummaster. Cela m’interpelle. Est-ce une façon de fuir leur propre métier ? Est-ce une réelle vocation ? Être facilitateur ce n’est pas une solution de facilité J’imagine que pour certains c’est une façon de jouer à l’art de la fuite. Ne se sentant pas à l’aise, pas bien dans leur rôle de codeur, de développeur, ils lorgnent vers le poste de scrummaster, de facilitateur.

Les mots protocole

J’évoquais précédemment l’équivoque des mots (attention et constellations), ils sont beaucoup plus insaisissables qu’on ne l’imagine. Plutôt que d’en déduire le sens dans une conversation, nous partons de sensations pour en constituer un mot. Je commence à préconiser à certains clients l’utilisation de ces mots protocole. Parfois dans ma vie privée j’ai besoin d’un espace de protection sans avoir à me lancer dans une grande explication. Quand la situation devient compliquée pour l’un ou pour l’autre, plutôt que de maladroitement essayer de la rétablir on se laisse de l’espace.

Attention et constellation

Et si vous arrêtiez d’écouter pour être attentif ? Attentif à ce qui se passe autour. La prédominance de l’écoute dans le discours des coachs, consultants, gurus et autres est exagérée. En réalité cela pourrait autant m’amuser que m’user. Est-ce qu’il s’agirait parfois plus d’une posture que d’une réalité ? Note à soi-même : nonobstant c’est assez reposant comme posture. L’observation de réalité par des chercheurs indique que finalement très peu de choses passent par les mots, par l’écoute des mots, par le sens des mots ?

Il était une fois scrum 3

Dernier épisode de cette petite histoire de scrum, variation sur un thème bien connu. Notre itération avance. Nous arrivons le vendredi de la deuxième semaine. L’après-midi c’est la revue que l’on appelle aussi la démo, mais on ne fait pas une démo, on fait la revue du travail réalisé, c’est différent, donc je préfère revue. Non pardon : pas du travail réalisé, du travail fini. Fini : testé, validé, qui respecte la définition de fini et qui a été validé par le product owner.

Il était une fois scrum 2

Voici la suite de cette petite histoire de Scrum, qui je le rappelle est sans ambition : une façon de raconter Scrum, une variation sur un thème. Nous avons démarré l’itération lors de notre précédente histoire (Il était une fois Scrum #1). Bref nous sommes dans la gadoue, au milieu du maul (car c’est bien d’un maul dont voulaient parler les japonais qui observaient un match de rugby et faisaient une métaphore avec leur dynamique d’équipe, et pas d’une mếlée (scrum)).

Il était une fois scrum 1

Pour un client, récemment, j’ai écrit la petite histoire de Scrum. Juste une retranscription de mon discours lors de mes présentations. C’est sans ambition, quelques pages, et ma façon de procéder. Pour avoir quelque chose de plus solide, lire le livre de Claude, qui j’en sûr trouvera des variations ici. Dragos aussi ne fait pas exactement la même chose. Mais avec ces deux là je m’accorde assez pour savoir que ces variations demeurent des détails.

*What the fuck* et Barbouzarde

Pour ceux qui en ont ras la casquette. Deux derniers formats de rétro pour la route avant le prochain raid (septembre 2016) : le “what the fuck” (c’est quoi ce bordel ?), et la barbouzarde inspirée par le magnifique film de George Lautner, aux sublimes dialogues de Michel Audiard, Les Barbouzes. Attention de bien utiliser ces rétros avec une bonne attitude et une bonne intention, de mettre en évidence un cadre protégé.