Comment se sortir des pièges d'une belle-mère et autres absurdités
Durant le confinement on a eu peur pour beaucoup de couples. Mais nous avons été aveugles. C’est lors du déconfinement, au dégel, que les vrais dangers émergeaient. En témoigne ce coup de téléphone : “j’ai retrouvé ma belle-mère, elle me fait tourner en bourrique, comment faire pour m’en sortir ???”. Mon premier conseil : la déstabiliser. Sans violence, sans agressivité, sans bienveillance ni empathie. Juste la déstabiliser. Pour cela : créer une distance inattendue avec ce qui aurait pu se produire “normalement”.
Ne nommez pas vos outils
Après une énième complainte sur internet concernant un gestionnaire de tickets, une évidence m’est apparue. Évidence que je mets en oeuvre dès lors. Il ne faut pas nommer les outils. Cette évidence je m’y applique depuis longtemps concernant tout un tas de choses, mais son utilisation pour les outils m’avait échappée. TOTEM Leur donner un nom c’est donner une importance à ce qui ne l’est pas. Le nom n’est pas important. Ce que l’on en fait l’est. Je dois bien en nommer certains ici pour appuyer mon propos : jira, confluence, trello, draft.io, etc. tous ces noms rendent les choses très conceptuelles, pas du tout concrètes. Chacun en fait un usage différent, chacun en comprend l’utilité différemment. Cela devient un totem derrière chez qui tout le monde s’abrite.
Storytelling
Le storytelling, cette capacité à raconter des histoires, nous suit depuis la nuit des temps. Quid de l’oeuf ou de la poule, mais notre cerveau est désormais “cablé histoire”, pour reprendre les mots de Oana Juncu avec qui j’avais fait un atelier sur le sujet en 2013. Le storytelling c’est aussi pour moi ces parties endiablées de donjons & dragons durant l’adolescence, et je partage avec David de benext, l’idée qu’avoir joué à ces jeux et avoir été maître du jeu est un élément non négligeable dans notre construction personnelle vis-à-vis des organisations.
Meetup Entreprises complexes, partie 2
Avant de se lancer dans l’atelier de ce deuxième meetup sur le sujet des entreprises complexes, je vous propose un peu de matière. D’une part un regard sur cet élément historique sur lequel Laurent s’est appuyé : les structures d’organisations par Mintzberg, d’autre part un regard “intime” sur BENEXT en vous dévoilant un document élaboré l’année dernière sur une projection de BENEXT sur la pyramide de Dilts. Ce document a été partagé l’année dernière à tout le monde en interne, et le temps filant à toute vitesse, sera revu à la sortie de cette “crise”. Cela va vous permettre d’avoir de la perspective sur nos propositions d’archétypes, et d’avoir une mise en œuvre concrète au travers de l’outil “Pyramide de Dilts”.
Meetup Entreprises complexes
Je profite de ces jeudis confinés pour passer en revue des contenus en ajoutant la parole sur le texte. Je vous propose de reprendre aujourd’hui le meetup sur les entreprises complexes proposé avec Laurent Morisseau en 2019, et que j’ai pu creuser un peu à la conférence Flowcon 2019. Ici il s’agit d’un aide-mémoire, d’un accès aux articles et pdf utilisés lors des meetups et des ateliers, du fil rouge du meetup.
Meetup Impact Map Strategy map Mind map
Je prends un petit temps ce jeudi pour parler des cartes heuristiques, des mindmap, notamment des deux que j’utilise le plus souvent, l’impact map, et la strategy map. Ce petit article me sert de support pour le meetup qui a lieu ce jeudi 16 à 14h. La vidéo Pourquoi j’utilise ces outils Un des rares outils dont l’utilisation électronique fonctionne bien depuis longtemps. Elle met en oeuvre autant notre sens de la précision avec les mots, que notre vision plus globale, que notre approche plus intuitive avec des formes et des couleurs. Cela donne du sens aux choses. Cela propose une lecture avec du sens, nous faisons cela pour obtenir tel usage, résultat, de façon à atteindre tel objectif. L’objectif est de ne pas faire toutes les branches, mais de mettre en évidence vos hypothèses pour les valider ou les invalider au plus vite. Points de vigilance Ainsi ne pas se précipiter sur les solutions, sortir les acteurs du brainstorming des solutions, d’abord s’interroger sur les impacts, le sens, la cible. Bien comprendre qu’il vaut mieux ne pas faire toutes les branches. L’idée est de bien rappeler que l’on fera tout si c’est nécessaire, mais qu’il faut d’abord se focaliser pour avancer, apprendre, avoir des réponses, de l’engagement. D’où l’idée d’utiliser des priorités, des pourcentages (limitation de la capacité, peu importe le détail). Attention à l’effet papillon, votre objectif de départ joue un grand rôle dans les déclinaisons dans la carte, si vous le changez (et vous devez si c’est nécessaire !) cela impact probablement beaucoup de branches. Certains outils électroniques permettent de changer le sens de lecture de la carte : de gauche à droite, pour de droite à gauche (oui on essaye de garder ces cartes horizontales). C’est pratique, car vous allez vous rendre compte que la moitié des gens préfèrent un sens par rapport à l’autre (on fabrique la carte de gauche à droite, mais beaucoup aiment la lire de droite à gauche). À rappeler À réaliser tous les 3 mois ? Si durant la séance ce n’est pas simple : avancez, vous reviendrez sur les éléments compliqués par la suite avec plus d’information, un regard qui aura changé. Vous pouvez être moqueur des fois, si, pour rappeler la valeur des choses. Que veut-on ? “Finir le produit !” “C’est bon c’est fini alors. Voilà. Produit fini. On passe à autre chose”. En montrant clairement que vous ne faites rien. En montrant délibérément que ce n’est pas le statut “fini” qui vous intéresse, que c’est les impacts du statut “fini” qui vous intéressent. “Ah bah non ce que l’on veut c’est que les utilisateurs l’utilisent.” “Ah bah faîtes un logiciel de rencontres dans l’entreprise, ou de présentation de recettes”. Montrez aussi que “les utilisateurs l’utilisent” n’a pas de sens en tant que tel. Quel est le sens de l’organisation : générer des rencontres ? Stocker des bonnes recettes de cuisine ? Probablement pas. Avec un peu d’humour, il faut amener les gens vers une meilleure expression de l’objectif. Utilisez des questions pour formuler le peuplement de chaque étape : quel impact faut-il avoir sur les acteurs de façon à atteindre tel objectif ? Quelles sont les conditions de succès pour activer le levier ? Comment mettre en oeuvre cette condition du succès ? Impact Map Strategy Map ps : agile42 me fatigue avec leur copyright sur des évidences.
Meetup Cynefin
Bonjour ceci est un brouillon réalisé (dans l’urgence) pour le meetup de 14h ce jour. Il sera revu lors de la diffusion de l’enregistrement. Cynefin ? Dave Snowden, le pays de Galles, le rugby, l’accent incompréhensible CYNEFIN ? Si nez fin ? Qu’une ne vin ? QU’UNE NE VINGT ? OUI “cunevin” car c’est du gallois et cela respecte l’idée de ne pas se prononcer comme cela s’écrit. Du gaélique quoi. Et d’ailleurs cela veut dire l’habitat en gallois, avec l’idée sous-jacente : dans quel lieu je me trouve et en fonction du lieu où je me trouve comment réagir ? Comment décider ? Comment communiquer ? C’est toute la question autour de Cynefin. Modèle SECI Une inspiration ? Dave Snowden a fait émerger CYNEFIN avec d’autres chez IBM quand il travaillait dans la gestion de la connaissance (KM). Il m’a tellement répondu rapidement “non, cela n’a pas de lien”, que je ne peux m’empêcher de penser qu’il y en a un. On y retrouvez un quandrant, une dynamique, l’idée du connu et de l’inconnu.