Expérimenter 9 févr. 2019

Expérimenter est une chose importante de nos jours. C’est presque comme une sagesse. Une façon de bien savoir aborder le monde qui nous entoure.

Expérimenter fait gagner du temps.

Si on est prêt à expérimenter, à faire des expérimentations, il n’est plus nécessaire d’avoir réponse à tout avant de commencer. Faire des expérimentations libère de la tyrannie de la perfection. Si l’on expérimente, l’on essaye, il est inutile d’avoir des réponses par avance. Fini les débats sans fin, fini le temps passé à convaincre tout le monde que c’est la bonne solution, fini le temps à s’interroger sur tout ce qui pourrait arriver. On gagne un temps précieux. La condition c’est que l’expérimentation est courte, bornée dans le temps. Deux mois ? Deux semaines ? Deux jours ?

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School of product ownership 2019 18 janv. 2019

Journal de bord du 18 janvier 2019, dans les textes de Harrison Owen sur le forum ouvert (openspace) il utilise cette maxime que je juge très vraie :

Without passion, nobody is interested. 
Without responsibility, nothing will get done.

Sans passion, personne n’est intéressé. Sans responsabilité, rien n’avance. Une des façons pour moi de vivre cela est de croire en quelque chose et de prendre la responsabilité de le faire avancer. Chez beNext la conférence “school of product ownership” est une façon de réaliser cela.

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Management d'hier et d'aujourd'hui 8 déc. 2018

On a découvert qu’en réduisant l’activité des gens a seulement quelques actes on augmentait plus facilement leur savoir-faire et ainsi leur productivité. Par exemple que les développeurs développent et se focalisent là-dessus, et que les gens de l’infrastructure se focalisent sur l’infrastructure, leur dextérité augmentera et ainsi la productivité.

On a découvert qu’en spécialisant et en divisant le travail on limitait le temps de pause. Quand, par exemple, les gens du test ne font que du test, ils ne perdent pas de temps à s’occuper du reste.

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Dynamic Kanban 28 nov. 2018

Hier lors de Flowcon, la con férence sur le flow, j’ai pu, avec l’aide de Yannick, présenter une session dont l’objectif est de faire comprendre la lecture contextuelle pour adapter les systèmes kanban à la culture dans lesquelles ils peuvent évoluer.

Pour les gens qui ont pu participer, voici les éléments que nous avons abordés. Naturellement attention pour ceux qui voudraient participer à l’avenir mieux vaut ne pas lire les propositions suggérées en fin de session.

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Je dis non 13 nov. 2018

Enfin j’essaye de bien dire non.

Chez beNext je ne suis pas seulement coach. Je suis directeur général, investi de la mission d’être le garde-fou ou le bouffon du roi, celui de David, actionnaire unique et fondateur. Je me fais aider par Dragos, l’observateur à l’œil perçant et à la parole sage. Notre trio fonctionne à merveille (jusqu’à maintenant, merci de toucher du bois). Il se nourrit d’une tension positive. Mais alors que la société s’épanouit, je deviens de plus en plus ce gardien du temple, ça m’use.

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Livrer pour apprendre et expérimenter ou livrer pour finir ? 4 nov. 2018

Dans une conversation sur Linkedin une phrase se voulant “choc” est délivrée : “Si t’as l’impression de ne pas avoir fait de ton mieux, ne livre pas.”

À mes yeux en l’état, cette phrase ne veut rien dire. Tout va dépendre du contexte et des sous-entendus. Pour souligner cela j’y réponds : “Si tu ne te sens pas mal à l’aise avec ce que tu livres, c’est que tu livres trop tard” dixit le patron de Linkedin, je ne sais plus quand je ne sais plus où. J’ajoute “ça serait dommage de ne pas livrer et de rater un apprentissage. Le mieux est l’ennemi du bien, etc. Faire de son mieux sonne trop perfection et la perfection est une mauvaise conseillère ces jours-ci”. Cette fameuse phrase citée approximativement ne dira rien non plus si elle n’a pas plus de contexte.

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Les estimations sont fausses, surtout si on considère qu'elles sont justes 24 sept. 2018

Oui les estimations sont fausses, surtout si on considère qu’elles sont justes.

On pourrait dire que les estimations sont un bon repère de maturité d’une équipe, d’un département, dans une approche moderne.

Au début on estime tout, pour de gros projets. On estime tout et précisément. Et comme vingt années d’observation le confirment, nos estimations sont fausses et bien souvent inutiles. Enfin ce qui est inutile c’est la précision du chiffre et le temps passé à le calculer. La conversation et la réflexion qu’il y a eu autour ont pu nous faire apprendre beaucoup de choses. Mais souvent on apprend plus en essayant qu’en imaginant. Avec le temps donc, l’expérience, ce que j’appelais maturité, on se rend compte que les estimations sont fausses, mais que les conversations et les réflexions engagées ont pu se révéler intéressantes, mais que la réalité n’a jamais été comme nous l’avions imaginé et donc que l’intérêt de ces conversations demeure limité. On se rend compte que l’on perd beaucoup de temps. À estimer, surtout avec précision. À discuter de choses qui se révéleront différentes ("aucun plan ne survit au premier contact avec l’ennemi – Von Moltke"), surtout si ces choses se déroulent dans un futur non proche.

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